Emconcor Mitis 5 mg : chaque comprimé contient 5 mg de fumarate de bisoprolol. Emconcor 10 mg : chaque comprimé contient 10 mg de fumarate de bisoprolol. Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1. 3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé. Apparence extérieure : Emconcor Mitis 5 mg :
comprimés pelliculés blanc jaunâtre, en forme de cœur, avec une
Emconcor 10 mg : comprimés pelliculés orange pâle-orange clair, en forme de cœur, avec
DONNEES CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques • Tension harterielle élevée (hypertension)
• Angor (uniquement comme traitement de base, pas en cas de crise d’angor)
• Traitement de l’insuffisance cardiaque chronique stable associée à une diminution de la
fonction ventriculaire systolique gauche, en complément d’inhibiteurs de l’ECA, de diurétiques et éventuellement de glucosides cardiotoniques (pour plus d’information, voir rubriques 4.2, 4.4 et 5.1).
4.2 Posologie et mode d'administration Posologie Traitement de l’hypertension ou de l’angor Adultes : Pour ces deux indications, la posologie est de 5 mg de fumarate de bisoprolol une fois par jour. Si nécessaire, cette dose pourra être portée à 10 mg de fumarate de bisoprolol une fois par jour. La dose maximale recommandée est de 20 mg une fois par jour. Dans tous les cas, la dose doit être adaptée individuellement, principalement en fonction du pouls et de l’effet thérapeutique.
Résumé des caractéristiques du produit
Traitement de l’éréthisme cardiaque Dans la plupart des cas, une dose quotidienne de 5 mg d’Emconcor sera suffisante. Le β-blocage est contrôlé en mesurant le pouls pendant l’effort. Comme avec tous les autres β-bloquants (et particulièrement en cas d’angor), il est dangereux d’arrêter le traitement de façon brutale (risque d’angor sévère, d’asystolie et de mort subite). Traitement de l’insuffisance cardiaque chronique stable Le traitement standard de l’insuffisance cardiaque chronique repose sur un inhibiteur de l’ECA (ou un antagoniste des récepteurs de l'angiotensine en cas d’intolérance aux IEC), un bêta-bloquant, des diurétiques et si nécessaire des glucosides cardiotoniques. Les patients doivent être stabilisés (pas d’insuffisance aiguë) lors de l’instauration du traitement par bisoprolol. Le médecin traitant doit de préférence être expérimenté dans le traitement de l’insuffisance cardiaque chronique. Une aggravation transitoire de l’insuffisance cardiaque, une hypotension ou une bradycardie peuvent survenir pendant la phase d’adaptation posologique et ultérieurement.
Le traitement par bisoprolol de l’insuffisance cardiaque chronique stable nécessite une phase d’adaptation posologique. Le traitement par bisoprolol doit être instauré en augmentant progressivement la dose, en respectant les étapes suivantes : - 1,25 mg une fois par jour pendant 1 semaine ; si cette dose est bien tolérée, passer à - 2,5 mg une fois par jour pendant 1 semaine ; si cette dose est bien tolérée, passer à - 3,75 mg une fois par jour pendant 1 semaine ; si cette dose est bien tolérée, passer à - 5 mg une fois par jour pendant 4 semaines ; si cette dose est bien tolérée, passer à - 7,5 mg une fois par jour pendant 4 semaines ; si cette dose est bien tolérée, passer à - 10 mg une fois par jour pour le traitement d’entretien. La dose maximale recommandée est de 10 mg une fois par jour. Il est recommandé de surveiller étroitement les paramètres vitaux (fréquence cardiaque, tension artérielle) et les symptômes d’une éventuelle aggravation de l’insuffisance cardiaque pendant la phase d’adaptation posologique. Ces symptômes peuvent survenir dès le premier jour qui suit le début de la thérapie.
Lorsque la dose maximale recommandée n’est pas bien tolérée, on peut envisager de réduire progressivement la dose. En cas d’aggravation transitoire de l’insuffisance cardiaque, d’hypotension ou de bradycardie, il est recommandé de revoir la dose du médicament concomitant. Il peut également s’avérer nécessaire de réduire temporairement la dose de bisoprolol ou d’envisager un arrêt du traitement.
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Il faut systématiquement envisager de réinstaurer le bisoprolol et/ou d’en augmenter la dose lorsque le patient est à nouveau stable. Si un arrêt est envisagé, il est recommandé de réduire la dose progressivement car un arrêt brutal peut induire une aggravation aiguë de l’état du patient. Durée du traitement
Le traitement par bisoprolol est généralement de longue durée. Le traitement par bisoprolol ne peut pas être arrêté brutalement, car cela pourrait provoquer une aggravation passagère de l’état du patient. Ceci vaut tout particulièrement pour les patients atteints d’une cardiopathie ischémique. Une réduction progressive de la dose est recommandée. Troubles rénaux ou hépatiques
Hypertension ou angor. Chez les patients présentant des troubles hépatiques ou rénaux légers à modérés, une adaptation posologique n’est habituellement pas requise. Chez les patients atteints d’une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine <20 ml/min) et chez ceux souffrant de troubles sévères de la fonction hépatique, il est recommandé de ne pas dépasser la dose quotidienne de 10 mg de fumarate de bisoprolol. On ne dispose que d’une expérience limitée de l’utilisation du bisoprolol chez les patients sous dialyse rénale ; toutefois, il n’y a pas vraiment de données qui indiquent que le schéma posologique doit être modifié. Insuffisance cardiaque chronique stable On ne dispose d'aucune donnée relative à la pharmacocinétique du bisoprolol chez les patients atteints d’insuffisance cardiaque chronique et présentant des troubles de la fonction hépatique ou rénale. Dans cette population, toute augmentation posologique doit donc s’effectuer avec une extrême prudence. Sujets âgés La posologie ne doit pas être adaptée. Population pédiatrique On ne dispose d’aucune expérience pédiatrique avec le bisoprolol ; dès lors, l’utilisation de ce médicament n’est pas recommandée chez les patients pédiatriques. Mode d’administration Les comprimés de bisoprolol doivent être pris le matin, éventuellement avec de la nourriture. Ils doivent être avalés avec du liquide et ne peuvent pas être mâchés. 4.3 Contre-indications Le bisoprolol est contre-indiqué chez les patients présentant les pathologies suivantes : •
insuffisance cardiaque aiguë ou lors d’épisodes de décompensation cardiaque nécessitant un traitement inotrope I.V.,
Résumé des caractéristiques du produit
bloc AV du deuxième ou du troisième degré (sans stimulateur cardiaque),
asthme bronchique sévère ou pneumopathie chronique obstructive sévère,
formes sévères des pathologies artérielles occlusives oblitérantes périphériques et formes sévères du syndrome de Raynaud,
phéochromocytome non traité (voir rubrique 4.4),
Emconcor est contre-indiqué chez les patients présentant une hypersensibilité au bisoprolol ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1. 4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi Le traitement de l’insuffisance cardiaque chronique stable par bisoprolol doit être instauré au moyen d’une phase spéciale d’adaptation posologique (voir rubrique 4.2). Chez les patients présentant une cardiopathie ischémique tout particulièrement, le traitement par bisoprolol ne peut pas être arrêté brutalement, sauf en cas d’indication claire, car cela pourrait conduire à une aggravation transitoire de l’état cardiaque (voir rubrique 4.2.). Le bisoprolol doit être utilisé avec prudence chez les patients insuffisants cardiaques présentant une hypertension ou un angor. Un monitoring régulier est nécessaire au début et à l’arrêt d’un traitement par bisoprolol de l’insuffisance cardiaque chronique stable. Pour la posologie et le mode d’administration, voir rubrique 4.2. On ne dispose d’aucune expérience thérapeutique du traitement de l’insuffisance cardiaque par bisoprolol chez les patients présentant les affections et troubles suivants : - diabète sucré insulinodépendant (type I) - troubles sévères de la fonction rénale - troubles sévères de la fonction hépatique - cardiomyopathie restrictive - affection cardiaque congénitale - valvulopathie organique significative sur le plan hémodynamique - infarctus du myocarde au cours des 3 mois qui précèdent. Le bisoprolol sera administré avec prudence dans les cas suivants : •
diabète sucré présentant des fluctuations importantes de la glycémie. Les symptômes d’hypoglycémie (par ex. tachycardie, palpitations ou transpiration) peuvent être masqués,
traitement de désensibilisation en cours. Comme d’autres bêta-bloquants, le bisoprolol peut aggraver la sensibilité aux allergènes ainsi que la sévérité des réactions
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anaphylactiques. Le traitement par l’adrénaline ne produit pas toujours l'effet thérapeutique escompté,
pathologies artérielles occlusives périphériques. Une aggravation des plaintes peut survenir, surtout au début du traitement.
Les patients atteints de psoriasis ou ayant des antécédents de psoriasis ne peuvent recevoir des bêtabloquants (par ex. le bisoprolol) qu’après une évaluation approfondie du rapport bénéfices/risques. Le traitement par bisoprolol peut masquer les symptômes de thyréotoxicose. Chez les patients atteints de phéochromocytome, le bisoprolol ne peut être administré qu'après blocage des récepteurs alpha. Chez les patients qui subissent une anesthésie générale, le blocage des récepteurs β- adrénergiques réduit l’incidence des arythmies et des ischémies myocardiques pendant la période d’induction, la période d’intubation et la période postopératoire. On recommande actuellement de maintenir le traitement bêtabloquant pendant l’intervention. L’anesthésiste doit être informé de l’existence d’un traitement bêta-bloquant en raison du risque d’interactions avec d’autres médicaments, donnant lieu à la survenue de bradyarythmies, à une atténuation de la tachycardie réflexe et à une réduction de la capacité réflexe de compensation lors d’une perte sanguine. Si l’on estime que l’arrêt du traitement bêtabloquant est nécessaire avant l’intervention, il doit se faire de manière progressive et être terminé environ 48 heures avant l’anesthésie. En cas d’asthme bronchique ou d’autres pneumopathies obstructives chroniques pouvant provoquer des symptômes, il est recommandé d’administrer un traitement concomitant par bronchodilatateur. Dans certains cas, une augmentation de la résistance des voies respiratoires peut se produire chez les patients asthmatiques; le cas échéant, la dose de β2-stimulants devra éventuellement être augmentée. 4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions Associations déconseillées S’applique uniquement à l’insuffisance cardiaque chronique : Antiarythmiques de classe I (p. ex. kinidine, disopyramide, lidocaïne, phénytoïne, flécaïnide, propafénone) : l’effet sur le temps de conduction auriculo-ventriculaire peut être potentialisé et l’effet inotrope négatif peut augmenter. S’applique à toutes les indications : Inhibiteurs calciques de type vérapamil et, dans une moindre mesure, de type diltiazem : Effet négatif sur la contractilité et la conduction auriculo-ventriculaire. Chez les patients sous traitement ß-bloquant, l'administration intraveineuse de vérapamil peut donner lieu à une hypotension sévère et à un bloc auriculo-ventriculaire.
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Agents antihypertenseurs à action centrale (par ex. clonidine, méthyldopa, moxonodine, rilménidine) : l’utilisation concomitante d’agents antihypertenseurs à action centrale peut aggraver l’insuffisance cardiaque suite à une réduction du tonus sympathique central (diminution de la fréquence cardiaque et du débit cardiaque, vasodilatation). L’arrêt soudain, en particulier si cet arrêt s’effectue avant l’arrêt du ß-bloquant, peut augmenter le risque d’une ‘hypertension de rebond’.
Associations à utiliser avec prudence S’applique uniquement à l’hypertension et à l’angor : Antiarythmiques de classe I (p. ex. kinidine, disopyramide, phénytoïne, flécaïnide, propafénone) : l’effet sur le temps de conduction auriculo-ventriculaire peut être potentialisé et l’effet inotrope négatif peut augmenter. S’applique à toutes les indications : Antagonistes du calcium de type dihydropyridine (par ex. nifédipine) : l’utilisation concomitante peut majorer le risque d’hypotension et il est impossible d’exclure un risque accru de nouvelle détérioration de la fonction de pompage ventriculaire chez les patients atteints d’insuffisance cardiaque.
Antiarythmiques de classe III (p.ex. amiodarone) : l’effet sur le temps de conduction auriculo- ventriculaire peut être renforcé.
Parasympathomimétiques : l’utilisation concomitante peut augmenter le temps de conduction auriculo-ventriculaire et accroître le risque de bradycardie. L’utilisation de β-bloquants topiques (p. ex. collyre pour traiter le glaucome) peut renforcer les effets systémiques du bisoprolol. Insuline et antidiabétiques oraux : potentialisation de l’effet hypoglycémiant. Le blocage des récepteurs β-adrénergiques peut masquer les symptômes d'une hypoglycémie. Anesthésiques : diminution de la tachycardie réflexe et augmentation du risque d'hypotension (pour plus d’information sur l’anesthésie générale, voir rubrique 4.4).
Glucosides digitaliques : allongement du temps de conduction auriculo-ventriculaire, induisant une diminution de la fréquence cardiaque.
Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) : les AINS peuvent réduire l’effet hypotenseur du bisoprolol.
β-sympathomimétiques (p. ex. isoprénaline, dobutamine) : l’association avec le bisoprolol peut réduire l’effet de ces deux médicaments. Sympathomimétiques activant à la fois les récepteurs β- et α-adrénergiques (par exemple noradrénaline, adrénaline): l’association avec le bisoprolol peut faire ressortir les effets vasoconstricteurs de ces médicaments induits par les récepteurs α-adrénergiques, ce qui peut entraîner une augmentation de la tension artérielle et une exacerbation de la claudication intermittente. On suppose que le risque d’interactions de ce type est plus élevé pour les β- bloquants non sélectifs.
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L’utilisation concomitante d’agents antihypertenseurs et d’autres médicaments susceptibles d’abaisser la tension artérielle (p. ex. antidépresseurs tricycliques, barbituriques, phénothiazines) peut accroître le risque d’hypotension.
Associations nécessitant une attention particulière Méfloquine : risque accru de bradycardie.
Inhibiteurs de la monoamine-oxydase (sauf IMAO-B) : augmentation de l’effet hypotenseur des bêta-bloquants, mais aussi du risque de crise hypertensive. 4.6 Fecondité, grossesse et allaitement Grossesse Le bisoprolol possède une activité pharmacologique susceptible d’avoir des effets délétères sur la grossesse et/ou le fœtus/nouveau-né. De manière générale, les β-bloquants réduisent l’irrigation placentaire, un effet associé à des retards de croissance, des morts intra-utérines, des fausse-couches ou des accouchements prématurés. Des effets indésirables (notamment hypoglycémie et bradycardie) peuvent survenir chez le fœtus et le nouveau-né. Si le traitement par bêta-bloquants s’avère indispensable, il faut privilégier les bêta-bloquants β1- sélectifs. L’utilisation d’Emconcor n’est pas recommandée pendant la grossesse, à moins d'une nécessité absolue. Lorsque le traitement par bisoprolol est jugé nécessaire, l’irrigation utéroplacentaire et la croissance fœtale doivent faire l’objet d’un suivi. En cas d’effet délétères sur la grossesse ou pour le fœtus, il est recommandé d’envisager un autre traitement. Le nouveau-né doit faire l’objet d’une surveillance étroite. Des symptômes d’hypoglycémie et de bradycardie apparaissent généralement dans les trois premiers jours de la vie. Allaitement Il n'existe aucune donnée concernant l’excrétion du bisoprolol dans le lait maternel ou la sécurité de l’exposition des nourrissons au bisoprolol. Par conséquent, l’allaitement n’est pas recommandé pendant l’utilisation d’Emconcor. 4.7 Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines Dans le cadre d’une étude menée auprès chez des patients atteints de cardiopathies coronaires, le bisoprolol n'a eu aucun effet sur l'aptitude à conduire des véhicules. Toutefois, compte tenu de la diversité des réactions individuelles au médicament, l’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines peut être altérée. Il convient d’en tenir compte, surtout en début de traitement et en cas d’adaptation de la posologie du médicament, ainsi qu’en cas d’association avec l’alcool. 4.8 Effets indésirables Les définitions suivantes s’appliquent à la terminologie de fréquence utilisée ci-après. Très fréquent (≥ 1/10), Fréquent (≥ 1/100, < 1/10), Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), Rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000), Très rare (< 1/10 000).
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élévation du taux de triglycérides, augmentation des concentrations d’enzymes hépatiques (ALAT, ASAT)
Affections cardiaques Très fréquent : bradycardie (chez les patients atteints d’insuffisance cardiaque chronique). Fréquent :
aggravation d’une insuffisance cardiaque (chez les patients atteints d’insuffisance cardiaque chronique).
troubles de la conduction AV, aggravation d’une insuffisance cardiaque préexistante (chez les patients atteints d’hypertension ou d’angor) ; bradycardie (chez les patients atteints d’hypertension ou d’angor)
Affections du système nerveux Fréquent :
diminution de la production lacrymale (en tenant compte du port éventuel de verres de contact)
Affections de l’oreille et du labyrinthe Rare :
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales Peu fréquent :
bronchospasmes chez les patients présentant un asthme bronchique ou des antécédents de maladies respiratoires obstructives.
Affections gastro-intestinales Fréquent :
plaintes gastro-intestinales telles que nausées, vomissements, diarrhée, constipation
Affections de la peau et du tissu sous-cutané Rare :
réactions d’hypersensibilité, notamment démangeaisons, rougeur, éruption
alopécie. Les bêta-bloquants peuvent induire ou aggraver un psoriasis ou induire une éruption cutanée de type psoriasis.
Affections musculo-squelettiques et systémiques Peu fréquent :
affaiblissement musculaire, crampes musculaires.
sensation de froid ou d’insensibilité dans les extrémités, hypotension surtout chez les patients insuffisants cardiaques.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration Fréquent :
asthénie (chez les patients atteints d’insuffisance cardiaque chronique), fatigue*
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asthénie (chez les patients atteints d’hypertension ou d’angor)
Affections des organes de reproduction et du sein Rare :
Affections psychiatriques Peu fréquent :
* Ces symptômes surviennent surtout au début du traitement de l’hypertension et de l’angor.
Ils sont généralement d’intensité légère et disparaissent habituellement dans un délai de 1 à 2 semaines.
4.9 Surdosage Symptômes Les signes les plus fréquents escomptés en cas de surdosage d’un bêtabloquant sont une bradycardie, une hypotension, un bronchospasme, une insuffisance cardiaque aiguë et une hypoglycémie. On ne dispose que d’une expérience limitée du surdosage de bisoprolol et seuls quelques cas de surdosage ont été rapportés. Des cas de bradycardie et/ou d’hypotension ont été signalés. Tous les patients se sont rétablis. La sensibilité à une dose unique élevée de bisoprolol est extrêmement variable selon les patients, et les patients insuffisants cardiaques sont vraisemblablement très sensibles. Prise en charge En cas de surdosage, on recommande de manière générale l’arrêt du traitement par bisoprolol et l’instauration d’un traitement symptomatique et de soutien. Sur la base des effets pharmacologiques escomptés et des recommandations formulées pour d'autres bêta-bloquants, on peut envisager les mesures générales suivantes si elles se justifient sur le plan clinique. Bradycardie : Administration intraveineuse d’atropine. Si la réponse est insuffisante, on pourra administrer avec prudence de l'isoprénaline ou un autre médicament doté de propriétés chronotropes positives. Dans certaines circonstances, la mise en place d'un stimulateur cardiaque par voie transveineuse peut s'avérer nécessaire. Hypotension : Administration intraveineuse de liquides et de vasopresseurs. L’administration intraveineuse de glucagon peut être utile. Bloc AV (de deuxième ou de troisième degré) : les patients doivent être étroitement surveillés et traités par une perfusion d'isoprénaline, et éventuellement un stimulateur cardiaque doit être mis en place par voie transveineuse. Aggravation aiguë de l'insuffisance cardiaque : Administration IV de diurétiques, d’agents inotropes et de vasodilatateurs.
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Bronchospasme : Administration de bronchodilatateurs tels que l'isoprénaline, de bêta2- sympathomimétiques et/ou d’aminophylline. Hypoglycémie : Administration IV de glucose. Des données limitées suggèrent que le bisoprolol est peu dialysable. 5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1 Propriétés pharmacodynamiques Classe pharmacothérapeutique : Bêta-bloquants sélectifs. Code ATC : C07AB07 Le bisoprolol est un inhibiteur sélectif des récepteurs β1-adrénergiques, sans activité intrinsèque de stimulation ni effet stabilisant de membrane significatif. Il ne présente qu'une très faible affinité pour les récepteurs β2 des muscles lisses des bronches et des vaisseaux et pour les récepteurs β2 intervenant dans la régulation métabolique. Dès lors, on ne s’attend généralement pas à ce que le bisoprolol influence la résistance des voies respiratoires et les effets métaboliques régulés par les récepteurs β 2 adrénergiques. La sélectivité β 1 du bisoprolol persiste à des doses dépassant les doses thérapeutiques. Bisoprolol ne possède pas d’effet inotrope négatif marqué. Le bisoprolol atteint son effet maximal 3 à 4 heures après l’administration orale. La demi-vie d’élimination plasmatique de 10 à 12 heures assure un effet qui se maintient pendant 24 heures après une prise quotidienne unique. L’effet antihypertenseur maximal du bisoprolol est généralement atteint au bout de 2 semaines. Lors de l’administration aiguë chez des patients atteints de cardiopathies coronaires sans insuffisance cardiaque chronique, le bisoprolol diminue la fréquence et le débit cardiaques, et par conséquent aussi le volume cardiaque par minute et la consommation d'oxygène. En cas d'administration chronique, on observe une diminution de la résistance périphérique initialement élevée. La baisse de l’activité de la rénine plasmatique est notamment proposée comme mécanisme d’action sous-jacent à l’effet antihypertenseur des β-bloquants. Le bisoprolol réduit la réponse sympathico-adrénergique en bloquant les récepteurs
cardiaques β-adrénergiques. Il en résulte une diminution de la fréquence cardiaque et de la contractilité, provoquant une réduction de la consommation d’oxygène par le myocarde, ce qui correspond à l’effet souhaité dans le cas de l’angor associé à une cardiopathie coronaire sous-jacente. Des études cliniques contrôlées menées chez des patients atteints d’hypertension ou de cardiopathies coronaires ont montré que l’effet de 10 mg de bisoprolol par jour est comparable à celui obtenu avec 100 mg d’aténolol ou 100 mg de métoprolol par jour. Au total, 2 647 patients ont été inclus dans l’étude CIBIS II. 83 % (N = 2202) se trouvaient en classe III de la NYHA et 17 % (n = 445) en classe IV. Ils présentaient une insuffisance
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cardiaque systolique symptomatique stable (fraction d'éjection < 35 %, sur base de l’échocardiographie). La mortalité totale a été réduite de 17,3 % à 11,8 % (réduction relative de 34 %). On a constaté une réduction de la mort subite (3,6 % contre 6,3 %, réduction relative de 44 %), ainsi qu'une diminution du nombre d'épisodes d'insuffisance cardiaque nécessitant une hospitalisation (12 % contre 17,6 %, réduction relative de 36%). Enfin, on a démontré une amélioration significative de l’indice de performance selon la classification de la NYHA. Pendant l'instauration et l’adaptation posologique du bisoprolol, des hospitalisations ont été enregistrées pour cause de bradycardie (0,53 %), d’hypotension (0,23 %) et de décompensation aiguë (4,97 %), mais ces hospitalisations n'ont pas été plus fréquentes que dans le groupe placebo (0 %, 0,3 % et 6,74 %). Sur la durée totale de l’étude, 20 accidents vasculaires fatals et invalidants sont survenus dans le groupe bisoprolol et 15 dans le groupe placebo. L’étude CIBIS III portait sur 1 010 patients ≥ 65 ans atteints d’une insuffisance cardiaque chronique (ICC) légère à modérée (ICC ; classe II ou III de la NYHA) et présentant une fraction d’éjection du ventricule gauche ≤ 35%, non traités auparavant par des IEC, des bêta- bloquants ou des antagonistes des récepteurs de l’angiotensine. Les patients ont été traités par une association de bisoprolol et d’énalapril pendant 6 à 24 mois, après un traitement initial de 6 mois par bisoprolol ou énalapril. L’aggravation de l’insuffisance cardiaque avait tendance à être plus fréquente lorsque le bisoprolol était utilisé lors du traitement initial de 6 mois. La non-infériorité du bisoprolol en tant que traitement initial n’a pas été prouvée par rapport à l’énalapril (en tant que traitement initial également) dans l’analyse per protocole, bien que les deux stratégies de traitement initial de l’ICC aient obtenu un pourcentage similaire de décès et d’hospitalisations (critère d’évaluation primaire combiné) à la fin de l’étude (32,4 % dans le groupe bisoprolol (traitement initial) contre 33,1 % dans le groupe énalapril (traitement initial), population per protocole). L’étude a montré que le bisoprolol peut également être utilisé chez les patients âgés atteints d’une insuffisance cardiaque chronique légère à modérée. 5.2 Propriétés pharmacocinétiques Absorption Le bisoprolol est presque entièrement (> 90%) absorbé par le tractus gastro-intestinal et, en raison du faible métabolisme de premier passage (environ 10 %), sa biodisponibilité absolue est d’environ 90 % après administration orale. Distribution Le volume de distribution est de 3,5 l/kg. La liaison aux protéines plasmatiques est d’environ 30 %. Biotransformation et élimination Le bisoprolol est éliminé de l'organisme par deux voies de clairance également efficaces : 50% du produit est transformé par le foie en métabolites inactifs, métabolites qui sont ensuite éliminés par les reins. Les 50% restants sont excrétés sous forme inchangée par voie rénale. Par conséquent, aucune adaptation posologique n'est généralement requise chez les patients présentant des troubles légers ou modérés de la fonction hépatique ou rénale. La clairance totale est d'environ 15 l/h. La demi-vie d’élimination plasmatique de 10 à 12 heures
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Linéarité La cinétique du bisoprolol est linéaire et indépendante de l’âge. Population spéciale Chez les patients ayant une insuffisance cardiaque chronique (stade III de la NYHA), les taux plasmatiques de bisoprolol sont plus élevés et la demi-vie est plus longue que chez les volontaires sains. Les concentrations plasmatiques maximales à l'état d'équilibre sont de 64 ± 21 ng/ml pour une dose quotidienne de 10 mg et la demi-vie est de 17 ± 5 heures. La pharmacocinétique du bisoprolol n’a pas été étudiée chez les patients atteints d'insuffisance cardiaque chronique stable et présentant également des troubles de la fonction hépatique ou rénale. 5.3 Données de sécurité préclinique Les données non cliniques issues des études conventionnelles de toxicologie en administration unique et répétée, de génotoxicité/ mutagénicité ou de carcinogénicité ne révèlent aucun risque particulier pour l'être humain. Toxicité sur la reproduction Dans l’étude de toxicologie de la reproduction, le bisoprolol n’a eu aucune influence sur la fertilité ou sur les autres résultats généraux de reproduction. Comme les autres β-bloquants, à doses élevées, le bisoprolol a induit une toxicité chez la mère (diminution de la prise alimentaire et du gain pondéral) et chez l'embryon/le fœtus (augmentation de l'incidence des résorptions, diminution du poids des descendants à la naissance, retard du développement corporel) ; toutefois, le bisoprolol ne s'est pas révélé tératogène.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1 Liste des excipients Noyau du comprimé : Dioxyde de silicium colloïdal anhydre Stéarate de magnésium Crospovidone Cellulose microcristalline Amidon de maïs Hydrogénophosphate de calcium anhydre Pelliculage du comprimé : Oxyde de fer jaune (E172) Diméthicone Macrogol 400 Dioxyde de titane (E 171) Hypromellose Emconcor 10 mg:
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contient en outre de l’oxyde de fer rouge (E172) dans le pelliculage du comprimé. 6.2 Incompatibilités Sans objet. 6.3 Durée de conservation 5 ans. 6.4 Précautions particulières de conservation À conserver à une température ne dépassant pas 30° C. 6.5 Nature et contenu de l'emballage extérieur
Nature de l’emballage : Plaquette thermoformée en PVC / aluminium. Emballages de 28, 56 et 84 comprimés pelliculés et doses unitaires. Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées. 6.6 Précautions particulières d’élimination Pas d'exigences particulières. 7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
Merck n.v./s.a. Chaussée de Bruxelles 288 B-3090 Overijse Tel : 02/ 686.07.11 Fax : 02/687.91.20 E-mail : [email protected] 8. NUMEROS D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
Emconcor Mitis 5 mg : BE155346 Emconcor 10 mg : BE138363 9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
Date de la première autorisation : 27/09/1991 Date du dernier renouvellement : 30/04/2010
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10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE 06/2012 Date d’approbation : 04/2012
COMPTE-RENDU Réunion du Conseil municipal du 16 DECEMBRE 2013 Membres présents : Pierre-Marie CHARVOZ, Jean-Paul MARGUERON, Marie-Paule GRANGE, Jean-François ROYER, Françoise FONTAINE, Georges BARBON, Marie-Françoise STEIN, Georges NAGI, Patrick LESEURRE, Catherine RECROSIO, Claudine ASSIER, Pierre GROS, Béatrice PLAISANCE, Dominique JACON, Cécile BALMAIN, Rosalie PARDO, Ha